vendredi 15 mars 2013

Benoît et le grand tour (25)


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- En effet Benoît, tu travailles bien, une vraie oeuvre d'art... continus cher ami... tu auras de la bonne clientèle.
- Merci.. Hubert, vous me faites vraiment plaisir.
- Tse... tu... Benoît, tu... laisses le vous pour les cérémonies et les grandes occasions, nous sommes entre nous, et ce n'est pas monsieur Meunier qui me contredira.
- Monsieur fait comme il l'entend avec ses amis, pour moi je ne change rien.
- Je vous comprends monsieur Meunier, alors Benoît... c'est d'accord... on se tutoie.
- D'accord Hubert...

Au loin dans la vallée se dissipait une brume bleutée, le soleil perçait doucement entre les vapeurs de la terre. C'est un peu comme si elle suait sous l'ouvrage, celui de lui donner un jour nouveau, d'accoucher d'une merveilleuse beauté dont elle avait le secret et éblouirait les habitants. Râ avait prit de la hauteur, il n'était pas loin d'atteindre son zénith, mais chaque minutes qui s'égrainait sur le cadran l'en rapprochait, c'est lui le maître du jeu, du temps, outre d'être le Dieu qui fait émerger la vie, il est aussi Chronos celui qui fait tourner les aiguilles de cette vie. La terre s'offre à son bienfaiteur, elle fait tournoyer son jupon comme une danseuse de Flamenco ou d'une Farandole, danse de Salomé pour le séduire, mais c'est lui qui la prend sous son emprise, en vérité, elle cache toute la saveur qu'il lui distille pour faire germer les graines que l'homme à ensemencé, union de Cérès et de Râ pour féconder la sève de Gaïa. C'est ce que voit Benoît, ce qu'il pense, ce qu'il décrit à ses compagnons de voyage.
- He! bien te voilà poète, doux rêveur, tu nous contes bien ce que mirent tes yeux, j'imagine les mots qui sortirons de tes lèvres quand la gente féminine viendra à passer.
- Oh!... là... ma poésie risque d'être moins douce et plus gaillarde... hahahahaaa.
- Hum!.. c'est bien ce que j'imagine... rire
- Dans moins d'une heure nous ferons une escale pour reposer les chevaux, les nourrir, abreuver, nous en profiterons pour rafraîchir nos gosiers de quelques pintes et goûter à la cochonnailles, le voyage me creuse l'estomac dit encore Hubert.
- C'est une excellente idée, et puis tout ce temps dans le carrosse, cela fait mal au rein dit Meunier.
- Oui et quand cette pause arrivera cela fera cinq lieues de parcourues, les chevaux auront vraiment besoin de repos, il nous en restera autant pour arriver à l'étape de la nuit. Ceci dit, il me semble que nous avons passé sur une voie plus agréable, bordée d'arbres, des fossés et bandes de terre sur les cotés permettants aux piétons et cavalier de ce mouvoir en toute sécurité
- Cela est possible, Hubert, avec le plan d'amélioration du réseaux routier lancé et que monsieur Trudaine dirige depuis Paris, il a mit sur pied une école de dessinateur pour refaire les tracés, les ponts, cela s'appel les Ponts et chaussées je crois, son fils l'a rejoint dans le programme, faut dire que nos routes étaient bien désastreuses, j'imagine les remontrances de Marie Leczinsca quand elle arriva à Versailles... Son écho c'est bien répandu et le problème prit à bras le corps... cela devenait urgent pour le développement de nos échangent commerciaux, les manufactures prennent de l'essor, le courrier royal doit parvenir au plus vite vers les provinces éloignées. Un travail de Titans est engagé, dit Benoît qui tien ses informations lues dans les gazettes.
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1 commentaire:

  1. Bonsoir Covix,

    Depuis quelques jours, j'ai été fort occupé. Cela explique la raison de mon absence. Durant ce temps, je vois que nos deux héros ont pris le départ de cette grande aventure.

    A bientôt pour la suite....

    Bonne soirée... départ,
    Amitiés.

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