Dans ces rues plus ou moins étroites, les gorets étaient les nettoyeurs de service, ils étaient en totale liberté.
Joséphine, Hubert Pierre-Marie de Pompiac, fils du marquis de Pompiac était un jeune homme qui s’approchait de ses vingt printemps, il était un des habitués du lieu, soit pour jouer, soit pour deviser sur les idées novatrices qui ce faisaient jour et des nouvelles qui venaient du nouveau monde, il ce disait que les colons avaient beaucoup de doléances envers l'Angleterre, la colère grondait et l’imminence d'une rébellion n'était pas loin.
Ce soir là entre jeux et dissertations autour de la décision Anglaise, suite à la guerre de sept ans (1756-1763) entre la France, l'Espagne et l'Angleterre, cette dernière ruinée vota une levée d'impôts sur les colonies du nord américain, il y a aussi en 1763, la lettre de Voltaire concernant le procès Calas, condamné à mort, exécuté dont l'innocence était pourtant évidente... tout cela alimentaient les conversations dans tous les niveaux du pays.
Le jeune marquis, ce soir là, dévalisa les bourses de ses comparses et put fêter ses vingt ans avec eux en vidant quelques pintes de bon vin avant de rentrer au domaine. Le soleil était au couchant, le soir étirait son rideau dans les cieux, il sortit avec d'autres compagnons et ce dirigea vers une place où était à attendre plusieurs coches qui les porteraient en leurs domiciles, ces calèches appartenaient aux diverses propriétés. Le jeune homme avait belle allure, la chevelure noire comme un geai, longue, ondulée, un visage fin, le nez bien dessiné, le regard vert qui en rajoutait à son charme, il est plutôt grand et sa tenue le met bien en valeur, il n'est pas fière, semble abordable pas comme bon nombre de ses pendants qui marquent leurs dédains au petit peuple, et même à la bourgeoisie qu'ils ne supportent que dans les affaires. Joséphine dans son pantalon serré et souple, portait à droite, botté de cuir marron et lustré, la veste brodée et une chemise à jabot lui donne une belle élégance, il attire une cour de jeunes gens, demoiselles et jouvenceaux, pour son érudition et pavoiser à ses côtés pour ces derniers.
Joséphine vient du prénom de sa marraine <<Joséphine, Antoinette Marie de Galiçon>>, c'était les usages et encore de mise que de porter le prénom de sa marraine ou parrain et ce quelque soit le sexe de l'enfant, bien que les choses changea, dans la famille du marquis celle-ci était encore de mise.
Joséphine et ses amis, oubliants les envolés sur l'affaire Calas, s'avançaient dans une joie sentant le débordement de quelques pintes, oh! ils savaient se tenir, arrêter quand il le fallait, si par hasard l'un d'eux était à la limite de cuver au pied d'une maison, les autres le portaient dans sa voiture, mais ils savaient finir la beuverie avant que Bacchus ne les inviter à son banquet orgiaque, c'était réservé en d'autres occasions que la jeunesse ou mâles en recherchent de débauches savaient s'organiser, n'en doutons pas
2
Bonsoir Covix,
RépondreSupprimerUn prénom pas facile à porter pour un homme. Et une soirée au delà de toute modération vont-ils avoir raison de ce marquis ? J'attends la suite.
Bonne soirée... arrosée,
Amitiés.
Bonsoir,
SupprimerOui, et portant à l'époque on regardait pas cela, puis il eu l'évolution vers l'application masculin/féminin.
Bonne soirée
@mitié
des coutumes chez les " riches " surtout
RépondreSupprimerje file vers le 3 !!