lundi 11 février 2013

Benoît et le grand tour (7)







elles aussi, seul quatre verres en cristal de Baccara pour le marquis et la marquise et le couple de son aîné. Potage, viande et légumes se succédèrent et pour finir les premières fraises de la saison avec les dernières pommes en clayettes dans la cave. Outre un pot à eau, il y avait un pichet de vin provenant des vignes de la propriété dont Pierre-Marie en était l'administrateur pour son père.

   Le repas terminé, les hommes passèrent dans un salon, plutôt un fumoir avec une petite bibliothèque, un cabinet de curiosité, sur la table une boite à cigares, des pipes en terre cuite de Hollande, les plus jeunes des garçons étaient avec leur mère, belle soeur et soeurs dans une autre pièce. Le marquis invita ses fils à s'assoir alors que lui même se dirigea vers un petit meuble, en sorti trois verres et une bouteille d'alcool blanc qu'il servi et apporta sur la table devant les fauteuils, il s'assied et en faisant chauffer le liquide dans son verre, que les garçons imitaient, il le souleva et en dégusta une gorgée, prit un cigare, ses fils ne le suivirent pas dans cette démarche, tout au plus Pierre-Marie bourra une pipe et l'alluma.
- Comment va la propriété...monsieur Pierre-Marie?
- Bien, monsieur mon père, nous avons quatre vaches qui vêlèrent, fait l'acquisition de deux nouveaux chevaux de trait, les semailles se présentent bien, l'énumération continua encore un certain temps, ce serait bien trop long à coucher en ces lignes; une ombre au tableau, le braconnage avait prit un nouvel essor et l'embauche de gardes se faisait urgent ou maintenir en l'état, il fallait faire un choix, les deux hommes décidèrent d'en débattre à un autre moment.
- Voyons pour vous Joséphine, j'ai mis en place un projet qui devrait vous convenir...
- Je suis impatient de vous entendre...
- Ne m'interrompez pas à chaque instant et écoutez ce que j'ai à vous dire...
Joséphine ne broncha pas et d'un clignement de paupière fit comprendre son écoute.
- Voilà... le marquis s'empoigna d'un cordon et tira dessus, en quelques secondes un domestique entra dans la pièce.
.... faites entré le sieur Albert Meunier.
Le domestique disparu comme il était venu, puis revint accompagné de la personne ci-dessus nommée. Meunier donna de sa politesse à l'assemblée.
- Monsieur le marquis m'a fait demandé.
- Oui... et ne soyez pas fâché de l'heure tardive à laquelle je vous ai quémandé, j'espère que vous avez été bien accueillit...
- Oui....monsieur le marquis... ces dames ce sont bien occupées de ma personne.
- A la bonheur... je vous présente mes eux fils, Pierre-Marie et Joséphine le
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2 commentaires:

  1. Bonjour Covix,

    Que de mystères autour de ce Monsieur Meunier. Que ve-t-il nous apprendre et qu'a donc décider Monsieur le Marquis pour son fils ? Vivement la suite.

    Bonne journée... mystèrieuse,
    Amitiés.

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  2. La toile d'araignée ce tisse. Merci de la lecture.
    @mitié

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