cadet, c'est pour lui que je vous ai fait venir, comme vous le savez, je vous charge de peaufiner son éducation en l'accompagnant dans la découverte des trésors d'autres pays de l'Europe....
Joséphine ouvrit de grands yeux, presque à lui sortir de leur cavité, ce qui ne manqua pas d'amuser son père sans se faire voir.
- Oui Joséphine, je vous accorde une bourse à dépenser avec parcimonie pour financer ce grand tour.
- Mais...
- Tse...tse... monsieur Joséphine... c'est vrai, cela n'est pas très répandu dans nôtre France, mais vous ferez de bonnes rencontre avec nos "amis" Anglais et Germains" qui eux sont très friands de cette démarche... vous échappez ainsi aux ordres, tant religieux que militaires comme vôtre le rang l’exige.
Joséphine ce tourna vers le sieur Meunier.
- Enchanté de partager ce voyage avec vous, je ne doute pas d'enrichir mes bagages.
- Monsieur le marquis, c'est un honneur partagé, je ferai en sorte que cette mission soit la mieux réussie possible.
- Et quand commence cette..... ce grand tour et vers quelle destination en premier, demanda Joséphine.
- Le plus rapidement possible... avec un peu de malice dans le regard du père... nous sommes mercredi, il y a une échéance à laquelle vous êtes convié samedi, dimanche c'est la journée du seigneur... bon ...lundi... cela vous convient il sieur Meunier?
- Peu de temps pour préparer le périple, mais assez pour le démarrer.
- Et vous.. monsieur mon fils?
- En effet, c'est court, mais je veillerai à être prêt...d’ailleurs il me vient une idée à laquelle j'aimerais vôtre accord, pour cela il me faut vous entretenir en tête à tête.
- Parfait... messieurs...vous pouvez disposer, j'ai à m'entretenir avec Joséphine...puis avec vous Pierre-Marie pour régler cette affaire qui vous tracasse. Meunier et Pierre-Marie ce retirèrent, laissant le père et le cadet à leur entretien particulier.
Pendant ce temps dans l'autre salon on s'adonnait à la lecture, la fille aînée lisait à haute voix "Candide" de Voltaire. L'homme de lettre bénéficiait d'une certaine aura, paradoxalement de méfiance aussi. L'écrivain, le philosophe, dans ses prises de position ne lui attiraient pas que des amis.
Il semblerait que l'entretien fut assez houleux, animé, puis le calme revint, la porte s'ouvrit sur l'anti chambre, Joséphine sorti l'air satisfait et fit signe à son frère d'entrer. Meunier était encore présent.
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Bonjour Covix,
RépondreSupprimerBientôt le grand départ pour ce jeune homme. Il va découvrir le monde et surtout ceux qui y vivent. Des belles rencontre en perspectives. Des tas de portes ouvertes pour des idées à coucher sur le clavier.
Bonne journée... littéraire,
Amitiés.
Bonsoir Laurent,
RépondreSupprimercela avance entre écrit sur papier, transcriptions et modifié sur traitement de texte et la blog... ça me prend du temps c'est sur compte tenu du reste à la maison. Célibat oblige...lol
Bonne soirée
@mitié