petit salon et s'éclipsa... Il n'en menait pas large, son regard malgré tout fit le tour de la pièce, s'arrêtant de temps à autres sur un tableau ou un objet, il sursauta quand pris dans sa rêverie, le couinement d'une porte se fit entendre. Benoît se retourna d'où venait celui-ci et vit apparaître le jeune marquis tout souriant. Il allait saluer son hôte quand Joséphine lui saisit la main et de l'autre tapotait son épaule comme si c'était de vieux amis qui ne c'étaient pas vue depuis longtemps, puis il l'invita à s'assoir, avant d'être face à lui, se dirigea vers une console ou était déposé un plateau dessus deux verres et une bouteille de porto, il apporta l'ensemble sur la petite table qui les séparait et servit le breuvage, ils trinquèrent en les levant sans les entrechoquer et en dégustèrent une gorgée.
- Je vois, Benoît, que vous êtes un homme ponctuel et d'honneur, j'aime cela, je ne me suis pas trompé sur vous hier au soir.
- C'est beaucoup d'honneur que vous me faites là...
- Laissons les compliments de coté, voulez vous, si je vous ai inviter à venir , c'est pour lier une amitié avec vous, je ne sais pas pourquoi... mais vous me plaisez Benoît, je crois que nous nous entendrons bien... mais mes visées ont été bousculé... et cela à du bon... père m'ayant informé pas plus tard que hier soir, il avait décidé de me faire voyager dans ce vieux continent.... je lui ai parlé de vous... et de faite de vous associer à ce périple, cela ne fut pas sans difficulté... mais je l'ai convaincu... ce long voyage s'appelle le grand tour... vous connaissez?
- A vrai dire non.
- Mon cher Benoît, c'est une sorte de voyage initiatique pour la noblesse, très prisé chez nos voisins Anglais et Prussiens et quelques autres, chez nous très peu usité, si ce n'est par les gens de lettres ou des arts; pour ce voyage j'ai un précepteur et nous visiterons les capitales, grandes villes d'Europe, surtout l'Italie, Venise, un passage en Toscane, avant Rome, et le sud de l'Italie, il paraît que l'on vient de découvrir une ville engloutie sous les turpitudes du Vésuve... Naples et la Sicile... serez vous du voyage... je l'aimerais beaucoup...
Benoît resta muet, assommé par cette perceptive, et que dira son père... une fois de plus son cerveau cogitai.
- Heu... je ne sais pas... oui c'est très excitant cette notion de découverte, mais je ne crois pas que père soit sensible à cette démarche, surtout que je ne serais pas là pour l'épauler... je crains de vous décevoir... mais je ne peux l'accepter...
- Dommage... mon cher Benoît, vôtre compagnie m'aurait distrait des affres de ce voyage... vous avez le temps pour réfléchir, le départ n'est que lundi.
Joséphine quitte son siège, commence à déambuler dans la pièce, il invita Benoît à rester assis et il semblait soucieux, réfléchissant.
- Benoît, avez-vous déjà pratiqué l'épée?
La question surpris le jeune homme, comme-ci dans leur milieu on la pratiquait!
- Non... je n'en vois pas l'utilité.
- Hum!... voyons...si par hasard vous m'accompagniez dans cette aventure, vue que les chemins ne sont pas toujours des plus sur, il est nécessaire d'en connaître les rudiments... demain matin mon maître d'armes vient pour son court... venez à neuf heures vous joindre à nous, et de toute façon cela peut vous servir.
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Bonjour Covix,
RépondreSupprimerEt voici Benoit transformé en fidèle écuyer... Aura-t-on des nouvelles de son entrainement ? Réponse au prochain chapitre...
Bonne journée.... écriture,
Amitiés.
ça doit te demander beaucoup de temps !!
RépondreSupprimeret surtout tenir le fil ! pas facile le matin en se levant-
bonne journée Covix !!
il va apprendre le maniement des armes !!
RépondreSupprimerje vais voir s'il est doué !!