vendredi 8 février 2013

Benoît et le grand tour (4)




- Mais, monsieur le marquis...
- Ne m'interrompez pas, venez rue de la feuille battue, vous reconnaîtrez la demeure aux armoiries identiques à celles de la calèche... à demain...Benoît... je compte sur vous.... cocher... nous rentrons.
- Puisque monsieur le marquis me le demande... j'y serai!
Le jeune marquis fit signe de la tête qu'il avait bien entendu sa réponse, le bruit des sabots s'éloignaient, Benoît était tout pensif à cette entrevue, que lui voulait le jeune marquis?

    La famille allait ce mettre à table, Benoît arriva, le père lui montra son courroux pour la justesse de l'heure, c'est qu'il ne rigolait pas sur la ponctualité, il aurait aimé que son fils fusse là plus tôt. En cas de retard il aurait du se prostré au coin de la cheminée sans dîner. Le père fit la bénédiction du repas, et chacun ce posa pour déglutir une soupe de légume bien épaisse avec un quignon de pain.. le père plia son couteau, signe que le repas était fini, il valait mieux avoir fini son écuelle si l'on voulait passer la nuit le ventre rempli. Après ce simple repas, le père questionna son fils. toujours cette crainte de le voir dans de mauvaises fréquentations et faire des coups pas trop honnête.
- Benoît, où étais-tu encore passé, que faisais-tu...? tu sais que je compte sur toi...et tu me fais tourner le sang!
   Le fils ne bronchait pas, écoutait les doléances, les remontrances de son père...
- Ne me regardes pas comme cela, réponds à mes questions.
- Oui père... j'étais sur la grand place à converser avec le cocher des Pompiac, cocher que vous connaissez bien d'ailleurs, quand le jeune, marquis de retour d'un tripot avec bon nombre de ses amis, me demanda de lui rendre visite dans sa demeure pour demain après le repas de midi.
    Le père fronça les sourcils, rassuré sur le fait qu'il ne traina dans les rues en mauvaises compagnies, n'en était pas moins peut disposer de voir son fils  fréquenter ce milieu.
- Mon fils, qu'allez vous faire dans ce monde qui n'est pas le nôtre, en commerce c'est nécessaire, mais ce jeune débauché oubliez le.
    Benoît en est contrarié, ses soeurs ne disaient rien, écoutaient, regardaient, cela ne les concernaient pas... bien qu'elles pensaient que leur père se devait d'être moins rigide, c'est aussi ce que disait sa femme.
- Pourquoi ne pas laisser nôtre fils allez à ce rendez-vous? c'est bon pour nous...
- Mais ma chère... nous ne sommes pas du même milieu, jamais nous ne serons des alliés et vice versa, combien même nous sommes de bonne éducation, sachant lire,  compter, écrire sur des grimoires nous ne sortons pas du même berceau.

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2 commentaires:

  1. avant les classes ne se mélangeaient pas il y avait les riches d'un côté, les nobles et de l'autre la basse classe, les pauvres, les serviteurs heureusement aujourd'hui on ne fait plus autant attention à cela

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  2. Bonsoir Covix,

    La lutte des classes ne date donc pas d'hier. Quelque soit l'époque on ne mélange pas les torchons et les serviettes...Rien n'a changé aujourd'hui même si en apparence les choses bouge. Sont-elles meilleures pour autant ?

    Bonne soirée... sociale,
    Amitiés.

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