mercredi 20 février 2013

Benoît et le grand tour (14)


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- Voir Benoît loin de nous n'est pas sans me faire tourner le sang, mais c'est vous qui décidez.. mon époux, sachez qu'un jour ou l'autre il quittera le foyer.
-... En lui demandant de montrer ses talents... qui d'ailleurs sont là... j'ai réfléchi tout l'après midi à cette idée...
Ce n'était pas dans les habitudes de sieur Chaudeur de demander l'avis de sa femme, il prenait les décisions tout seul, mais là il dérogea à cet usage.
- ...Oui... mon épouse, je vais donner mon avis, ce qui m'a fait tirailler le cerveau, c'est quand il me dit, que d'apprendre le monde, lui mettrait des armes dans son savoir, j'ai finalement réfléchit à ce voyage, bien que nous ne roulions pas sur un matelas d'or, nous avons la possibilité de lui allouer une bourse, en plus quelques outils, de la matière, il pourra créer et vendre à sa guise le produit de ses mains. Ce qui vous en conviendrez, financera son voyage en compagnie du marquis.. je ne tiens pas à ce que Benoît soit à la solde de cette famille... voilà mon fils, je vous accorde ma bénédiction pour ce périple qui je n'en doute pas, ne sera pas de tout repos. Revenez nous en bonne consistance et plus riches en connaissances.
- Oh!... merci père... je ne m’attendais pas à cette bénédiction... vous m'en voyez très heureux... et je saurai vous en rendre les fruits.

Ainsi vont les choses, après un rejet, puis la réflexion, le père accéda à la requête de son rejeton, sans doute que l'attitude de son voisin y ai pour beaucoup, ce dernier se fâchât avec son fils, des mots plus durent les uns que les autres et le jeune une nuit, avait fait un balluchon avec quelques vêtements, remplit une bourse d'écus et s'échappa en ayant fait une corde avec ses couvertures et draps... Il était parti pour Montpellier suivre des études d'apothicaires et de médecines chirurgicales, ci ces dernières sont possibles, sa mère vieillit à vue d'oeil et tout en reproche au mari. Chaudeur ne voulut pas commettre la même erreur et il ruminât toute l'après midi, la réussite du bijou fini de le convaincre, son fils, pouvait partir à l'aventure, il sait lire, compter, écrire, il est doué dans l'art de la bijouterie, il apprend vite et bien... c'est sur que cela lui fera des atouts pour son avenir, ce n'était pas non plus sans arrière pensées pour lui aussi, pouvoir en tirer quelques bénéfices, la renommé apporte sa dote.

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La brume matinale se dissipait sur la ville, des pas résonnaient sur les pavés, il fallait faire attention où l'on marchait, du ciel tombait des averses douteuses, le contenu des vases de nuit, ou cuvettes ayant servis à des rafraîchissement du visage ou l'art du rasage pour le masculin qui voulait avoir un faciès net et propre de tous poils. Benoît évita tous ces écueils et se présenta à l’hôtel des Pompiac, Gaudelin l'introduisit et le dirigea vers la salle d'armes le maître l'avait précédé de peu, chacun ce saluant et firent les présentations. Joséphine arriva plusieurs minutes après eux, il était dans une tenue que Benoît ne connaissait pas, pantalon fuseau, bottes, corset blanc et masque pour le visage, ce masque est une nouveauté, apportant un peu plus de sécurité lors des entraînements aux maniement de l'épée.
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2 commentaires:

  1. ha surprise !! un père intelligent- pas buté !!
    la chance qu'il a !!
    bon entrainnement !!

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  2. Il y en a. Plus difficile à trouver dans ce temps là..mais bon.
    Bises

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