vendredi 22 février 2013

Benoît et le grand tour (16)


 
la glissa dans une ouverture intérieur de sa veste tout en remerciant le marquis avec une grande déférence.
- Père, Benoît prendra encore des leçons demain, une le matin comme ce jour et une d'une heure complète l'après midi, leçons prise sur mes deniers il va s'en dire.
- Je n'en vois pas d'inconvénients... le marquis resta un instant dans un silence, d'ailleurs... jeune homme, je vous garderai à déjeuner, j'y tien particulièrement.
Les deux garçons ce regardèrent, tout autant surpris l'un et l'autre par la proposition.
- Merci monsieur le marquis, je ferai comme il plait à votre seigneurie.
- Vous aussi, maître, venez vous joindre à ce repas.
- Merci monsieur le marquis, c'est un honneur que d'être à votre table.

Sur ces paroles de remerciement, la marquis pris congé du trio, Joséphine serra la main de son professeur et celle de Benoît en s'attardant un peu plus sur ce geste comme si il ne voulait pas de cette séparation. Geste qui troubla son nouvel ami. Benoît et l'homme quittèrent la demeure des Pompiac et firent un bout de chemin ensemble, ils continuaient à deviser sur le maniement de l'épée, sur la vie de la ville et même sur le bien aimé, terme qui ne semble plus d'actualité, le désamour entre Louis le quinzième et le peuple ce fait de plus en plus sentir. Arrivé sur la place de la halle aux grains, ils ce séparèrent avec les échangent de politesse en usage et sachant que demain sera une journée importante.

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Benoît franchit la porte de la maison familiale, monte pour changer de vêtements. Comme  la veille, sur l'établi l'attendait de l'ouvrage, il fera jouer son imagination qui est sans doute encore sous l'excitation de cette invitation, qu'es-ce qui le perturbe le plus, son apprentissage de l'escrime ou l'invitation, cette dernière est bien supérieur à tout ce qui l'interroge intérieurement.
Son père c'était absenté pour quelques livraisons ou achats, peut être les deux. Il commença par griffonner son projet, admirant, pesant les pierres, le métal, il commença par façonner ce qui serait le bijou final quant il entendit son père râler au bout de la rue, il sorti et le remarqua les bras charger de caisses pour alimenter son travail, le jeune homme s'empressa vers lui et le soulagea de son fardeau Pendant ce temps, les creusets contenant les lingots d'argent disposé sur un foyer étaient porté à la fusion du métal afin de les couler dans des moules qui lui serviraient à la confection de son bijou. Son père ne demanda pas mieux de voir son fils le délester de quelques caisses bien lourdes sur ses bras, il pestait contre cette maudite charrette dont l'essieu ce cassa au niveau d'une roue. Après avoir expliqué cet incident, le sieur Chaudeur et son fils retournèrent chercher cette maudite charrette pour l'emmener chez le forgeron qui la réparera. Il fallait interrompre la fusion du métal et fermer la boutique.

Sur place, Benoît ce mit entre les brancards, son père jeta la roue dans la cariole et demanda
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2 commentaires:

  1. un père courageux et travailleur- comme son fils !!

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  2. Comme cela ce faisait, pas facile aujourd'hui dans un monde en pleine mutation.

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