lundi 27 janvier 2014

Benoît et le grand tour (107)

  Les anglais sont novateurs, il semble que le départ du siècle des lumières est au moment du décès de Louis le quatorzième de France. La régence apportera les clubs, cafés, salons de littératures fleurissent, la monarchie, dans laquelle ils évoluent, faiblissante marque son essor et la crainte de voir descendre la maréchaussée n’est plus qu’un souvenir, mais chacun reste quand même sur ses gardes.

  Si Hubert ne fréquente pas trop ses lieux, il en connaît quelques uns, notamment celui d’une comtesse ayant résidence aux environs de Versailles. Le jeune marquis est entre deux sentiments, être au service du roi et dans ces salons l’art de l’abattre…

  Benoît dans sa ville provinciale est assidu à un club. La philosophie, la politique en sont les grandes animations. Le secret des réunions est plus marqué, ses membres prennent moult précautions. Des billets codés donnaient le lieu et l’heure des rendez-vous. Malgré tout il arrivait parfois que les oreilles de la police secrète en soient informées et débarquent dans ce nid de butineurs refaisant le monde. Un soir, le château d’un Chevalier abrite l’une d’elle, une vingtaine de d’hommes jeunes et moins jeunes, quelques femmes à part. Arrive un commissaire et deux gardes, sa visite a pour but de découvrir des « conspirateurs ». Le château, bien que modeste n’en possède pas moins plusieurs pièces que la domesticité transforment pour l’occasion en salons. Les invités étaient répartis dans ces derniers, ici on jouait aux cartes, ailleurs un salon de lecture, un fumoir… une bibliothèque dans laquelle jouait un quatuor de cordes… Durant ces activités, la conversation vers la transformation de la société bat son plein.

Respectueux des règles, le commissaire se fit annoncer, mais aussitôt pénétra dans les lieux, les deux gardes restants dans le hall d’entrée, surveillant tout mouvement des invités. Le commissaire passa de salons «en salons, ne trouvant rein de spécial à redire, il note quand même l’identité de quelques convives qu’il ne connaît apparemment pas. Rien, c’est dépité mais ne le montrant pas, qu’il quitte le château en saluant ses « hôtes, Le chevalier lui proposa un réconfortant, un porto ou autre chose, mais l’homme refusa. Sa visite avait durée environ une demi heure, il retourne à sa besogne ailleurs sous les regards goguenards des personnes présentent.
A suivre

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire