jeudi 16 janvier 2014

Benoît et le grand tour (96)

Chapitre X

‘‘Nul ne sait ce qu'il peut faire avant d'avoir essayé’’
 Publilius Syrus


   Un quidam se poserait sans doute des questions en voyant passer cet attelage accompagné par Gustave Adolphe juché sur son cheval et échangeant la conversation avec les voyageurs du carrosse. Il les accompagne jusqu’à Linz une grande étape intermédiaire, il passera la nuit avec eux . Benoît ne vit pas d’un bon œil l’approche d’un peu trop près du jeune autrichien vers son amant, Hubert ne s’en offusquait pas. Que se passa-t-il entre eux durant une petite heure où ils furent seul, la retouche des vêtements quand ils réapparurent fit monter une colère intérieur à Benoît, inévitablement les deux garçons avaient passé un échange sur le lit. Benoît comprit à l’instant même que finalement il était plus amoureux du jeune marquis qu’il ne le pensait. Hubert remarqua les yeux de son ami qui étaient prêt à le dégommer, il rougit comme un enfant pris la main dans un pot de confiture et ne savait plus quoi faire pour rattraper la bévue.

 C’est en étant dehors que l’altercation eu lieu entre les deux garçons, ils faillir en venir aux mains. Ils se tenaient par le cou, prêt à s’étrangler l’un et l’autre, quand une main ferme les sépara. Gustave Adolphe, la cause du différent, les avaient envoyé au sol.
- Oui… Benoît, j’ai eu une relation avec Hubert, mais il n’y a pas d’amour entre nous, je ne peux en dire plus. Lui il t’aime, n’en doute pas, se n’est pas de gaité de cœur de sa part que nous avons mélangé nos corps.
- Salop…
Benoît s’en prit à Gustave Adolphe… ils étaient au corps à corps, la lutte au sol les serrait de prêt, trop s’en doute, Gustave Adolphe sentait en lui monter un désir, Benoît en cachait le sien… l’autrichien s’affaissa sur lui, l’embrassa dans le cou, Benoît coincé ne pu se débattre, dégager de son étreinte, la force du garçon était décuplé… il lui mordilla l’oreille, y passa sa langue, Benoît baissa la garde, il se rendait… Gustave avait la main dans son pantalon le caressant, constatant le désir présent…
- Viens Benoît… je vais te faire du bien… dit Gustave Adolphe…
Benoît était gêné, il ne voulait pas trahir Hubert, ce dernier eu un petit sourire…

- Vas-y… se sera ta vengeance… transperce le bien.
A suivre

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