Benoît est bien installé, les affaires vont bon train, Colette a mis au monde un bébé, Hubert-Benoît Chaudeur. C’est avec une certaine fureur entendue dans la rue, un bruit de cavalier arrivant au grand galop que Benoît sorti de son atelier, il vit Hubert, descendre de sa monture, tout poussiéreux… Ils s’enlacèrent et se donnèrent l’accolade comme deux frères que la nuit des temps aurait séparé…
– Reprends ton souffle, Hubert mais quel bon vent t’amène ici.
– Ah !...Oui… je viens me délivrer d’un secret que je gardais depuis Vienne, tu te rappelles ?
– Oui.. cela est certain, c’est une chose qui ne peu s’oublier, même que je m’en inquiétais au plus au point.
– Vois tu, Benoît, tu es un privilégié, je t’annonce le mariage du dauphin Louis avec Marie-Antoinette d’Autriche.
– Oh ! ça c’est une sacrée nouvelle, mais n’est il pas trop jeune ?
– Il va sur ses 16 ans et elle vers sa 15ème année. Il n’y a pas d’âge pour les futurs régnant.
– Heu ! dis moi comment étais tu au faites de ce projet.
– Souviens toi à l’Opéra de Vienne quand j’ai quitté la loge, j’étais porteur d’un message de Versailles, plutôt du duc de Choiseul vers l’Impératrice, ce n’est pas que le roi demandait la main de l’archiduchesse, mais il invitait à un resserrement des relations. Pas folle Marie-Thérèse, elle se dit que le mariage de sa fille avec un prince de France était une bonne occasion. Marie-Antoinette est en route vers Versailles le mariage à été célébré par procuration avec un de ses frère dans le rôle de Louis, la cérémonie eu lieu dans l’église des Augustins à Vienne, elle doit être non loin de Strasbourg, peut être même sur une ile du Rhin où l’exige la tradition française, elle doit jeter tout ce qui rappel son pays, ses habits, bijoux etc… Le Dauphin, rappelles toi son père le Duc de Berry est décédé et ses deux frères aînés aussi, il a prit son titre, donc Louis est en route vers l’archiduchesse, ils feront escale à Compiègne, puis dans la chapelle de Versailles une bénédiction doit avoir lieu, elle sera donnée par l’évêque de Reins.
– Viens, nous allons arroser l’évènement… et toi que deviens tu, il me semble à voir l ‘uniforme que tu a pris du grade.
– Ah ! oui mon cher Benoît, très bonne idée, je meurs de soif, pour te répondre, je suis Capitaine de la garde, un honneur, et l’on m’estime bien à Versailles. Il faudra que tu viennes un jour à Paris.
– Oui je crois que cela arrivera, tiens voilà Colette qui se joint à nous, chérie, Hubert nous apporte une grande nouvelle, le dauphin est marié.
– Avec l’archiduchesse d’Autriche Marie-Antoinette, mais je vous trouve un ventre bien ballonné.
– Oui Hubert, mon Benoît n’est pas sec en ses bourses.
– Haha haha.. vous ne manquez pas d’humour.
– Et puisque c’est aussi l’heure des nouvelles, Elisabeth attend nôtre premier.
– Félicitation, es-ce un garçon ?
– Mystère de la création… cher Benoît, en tout cas je tiens à t’associer dans ses prénoms, fille ou garçon, bien sur, je préfère un mâle pour le premier…mais le seigneur est seul maître du choix.
– Oui, peut être, je n’en suis pas si affirmatif, je ne crois pas l’avoir vu durant ma fécondation, ni même son frère le diable.
– Tu blasphèmes.. mon Benoît…
– Oh ! pas si sur… l’abbé Meslier a bien laissé des écrits opposés à l’église.
Et une partie de fou rire accompagnât l’échange, le temps se faisait tard, Benoît proposa à Hubert de passer la nuit dans son logis, il y a une chambre d’amis à disposition. C’est que le soir, la nuit faire la route est risquée, et partir dans sa propriété n’était pas inspirant dans ses conditions. Il accepta, un bon repas pour ouvrir la suite de la soirée, Hubert-Benoît reçut un jouet en bois venu de Paris, un pantin qu’il pouvait articuler avec des ficelles.
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A suivre
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