Pour ce bal, les deux garçons passèrent chez un tailleur et s’enquirent d’une tenue appropriée. L’excitation les gagnait au fur et à mesure que le jour, l’heure s’approchait. Devant la porte de la maison le bruit des sabots sur les pavés, le crissement du métal des roues, une calèche s’arrêta devant la porte, Hubert et Benoît apprêtés sortirent et montèrent dans le véhicule dont le cocher impassible fit claquer son fouet au dessus des chevaux, lentement s’ébranla l’attelage vers cette soirée qui restera dans leur mémoire.
L’aboyeur les nomma à leur entrer dans la salle de réception. Quelques têtes curieuses se tournèrent vers eux, parfois un petit sourire, courtoisie, politesse, énigmatique, tout cela à la fois. Des murmures aussi ‘Il paraît que le jeune marquis français a croisé le fer avec Gustave Adolphe ’, Mais il n’y a aucune preuve, charge….’’ Des ragots tout cela ma Chère, si cela était vrai, le jeune français ne serait pas là ce soir, Gustave Adolphe est un redoutable bretteur, c’est connu… d’ailleurs le voilà ’’.
Benoît donna à cet instant un léger coup de coude à Hubert, lui montrant d’un regard l’arrivée de son adversaire. Aucun geste ne se manifesta de la part du jeune marquis, si ce n’est une légère pâleur qui parcouru son visage. Gustave Adolphe salua quelques courtisanes et courtisans de sa connaissance, il arrivait près des deux français, s’arrêta.
– Je n’ai pas l’honneur de vous connaître ?...
– Hubert de Pompiac, marquis de son état ; et Benoît Chaudeur mon précepteur…
– Enchanté, Gustave Adolphe…
Il tendit sa main aux deux amis, Hubert la saisie et la serra, un échange chaleureux.
– Heureux de vous rencontrer, dit Hubert.
– Moi de même, lui répondit Gustave Adolphe. Quel bon vent vous conduit en ce lieu ?
– Une invitation de sa majesté l’Impératrice, de reprendre Hubert.
– Un honneur auquel vous répondez généreusement.
– Vous aussi vous faites honneur à votre souveraine.
La poignée de main était des plus cordial, mettant ainsi fin aux rumeurs qui courraient sur leur différent, il y a surement un malentendu sur ce bruit qui circule de bouches en oreilles, des paroles en l’air !
A suivre
ha une juste une rumeur- je suis soulagée--- les duels pas bon à l'époque !!
RépondreSupprimermais pourquoi alors ces ragots ??
Disons qu'il ne fallait pas que cela se dévoile, le duel a bien eu lieu, mais le silence l'entoure, la venue de Gustave Adolphe mais fin au rumeurs, son absence aurait affuté la rumeur.
RépondreSupprimerBises