Chapitre XI
‘‘Si tes résultats ne sont pas à la hauteur de tes espérances, dis toi que le Grand Chêne aussi, un jour, a été un gland’’
Lao Tseu
Conséquence inattendue de la banqueroute de Law en 1720 ; pour mémoire, la France ruinée par les dépenses de Louis XIV devait trouver de quoi rééquilibrer son budget, Law homme d’affaires Ecossais avait mis au point un système spéculatif avec de la monnaie de papier, le système eu son heure de gloire, des gens s’enrichissent mais il eu aussi beaucoup de perdant, coté étatique c’est la réussite, mais comme toute spirale spéculative, son centre s’effondre sur lui même entrainant une crise, dont celle de défiance face au papier et les banques tombèrent en faillite devant la récupération de l’or par les clients ; comme tout échec il y a aussi son autre face, c’est comme cela que le commerce extérieur par voie maritime pris un essor exceptionnel. Benoît quelques jours plus tard, alors qu’il allait livrer une commande à un armateur Nantais ayant une résidence en ville, eu une discussion intéressante fit un marché avec ce dernier, un risque peut être, mais l’enjeu en valait la peine. De retour à l’échoppe il retrouva sa cagnotte, elle n’avait pas bougée de dessous le plancher, s’en saisi et reparti rendre visite à l’armateur, devant un clerc ils scellèrent un marché, Benoît finançait un transport maritime, cargaison qui devait revenir des Indes, au dire de l’armateur, cela devrait lui rapporter des subsides sonnantes et trébuchantes, l’offre était alléchante, Benoît précautionneux signa un additif avec une Lloyd qui couvrirai les risques de pertes. Il rentra à l’atelier et reprit son œuvre, il décida de se lancer dans la fabrication d’épées, surtout la poignée qu’il ornait de son art, le marché lui était favorable, les lames étaient fournies par le forgeron de sa connaissance, le sieur Lesforges. Sur la lame il gravait un numéro et déposait un poinçon, sa signature dont là aussi il en tirera de bons bénéfices.
Un soir, avec Hubert à satisfaire les plaisirs de la bouche et de s’amuser, dans une taverne à l’extérieur de la ville, Benoît remarqua une charmante demoiselle au cheveux châtain clair, le visage d’une belle douceur, des yeux en amande, une bouche bien dessinée aux lèvres épaisses, la poitrine fortement généreuse, la silhouette très agréable à l’œil, Benoît s’en trouvait chamboulé…
– Ah ! cher Benoît, je crois que tu es frappé par Eros devant cette belle qui est très démonstrative à ton encontre.
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A suivre
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