mardi 2 avril 2013

Benoît et le grand tour (43)



 


 Physiquement cette satanique pensée se traduisit entre ses cuisses, sa viril anatomie avait; tel les marins hissant la toile s’accrochant aux vergues; dressée la sienne en la  chemise de nuit. Tout le trouble du garçon se retrouvait dans ses expressions, celle de son visage étonné et celle de son sexe demandeur… Heureusement pour lui, une femme dans la quarantaine fit son entré dans la chambre, elle venait chercher les effets pour les nettoyer, elle était fort belle, une poitrine généreuse, elle remarqua cette chose masculine et lui décocha un sourire qui parlait pour son âme. La femme lui offrit une porte de sortie en s’agenouillant et cachât sa tête sous la chemise… Benoît découvrait  quelque chose. Des filles qu’il avait fréquenté, jamais il n’eu droit à ce plaisir sexuel. « C’est bizarre quand même, mais je pense qu’il est bien mieux de faire une nuit, une rencontre avec une femme plus mure, je crois que cette gente féminine est plus amène à nous faire découvrir des paradis inconnus » Durant la gâterie, Benoît lâchait cette pensée qui lui trottait dans la boite crânienne. Il gémissait, cela attira l’attention du jeune marquis, qui fut surpris de la situation, lui même perdu dans des rêves que seul il connaît, et en sourit.
–Hé !... Benoît, tu prends du plaisir sans moi ?
– Oh ! c’est que la femme aussi, vue ce qui se passe.
  Le garçon se laissa aller à geindre de belle manière tout en caressant cette tête qu’il ne voyait pas et l’on entendit la déglutition qui accompagnait le chant de jouissance.
– Voyons si la garce aimera mon plantoir ? dit Hubert
Elle avait quitté sa cachette et s’approcha du marquis qui lui faisait des signes de sa main bandée, en quittant Benoît elle lui envoya un souffle du bout de ses lèvres. Hubert saisi la femme, l’assois sur la table, il appui sur son torse pour quelle ce couche, soulève jupons et tablier, les jambes bien relevées, il utilisa son plantoir de façon à la besogner. C’est que lui aussi avait dressé le mat de cocagne, la servante en avait gagné l’usage. Ses réjouissances inattendues en complicité des deux amis.
 Après cela, le déjeuner et promenade en ville, la soirée de débauche dans un cabaret; Malvoisin et Meunier vivaient la leur ailleurs, dans des endroits identiques, où les femmes s’occupaient fort bien des mâles en échangent de quelques louis.
 




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