mardi 16 avril 2013

Benoît et le grand tour (57)

 
"Souvenir d'un relais sur la croix-rousse"
Photo de moi

Ce texte est tiré du web, pour beaucoup de Wikipédia.

Attardons nous un peu à Lyon, la ville du 18èmesiècle. Celle qui en tout au long du siècle verra les premières révoltes des Canuts, 1717, 1744-1745 et 1786. Les Canuts, ouvriers indépendants tisseurs de la soie, sont obligés de passer par une poignée de négociants de la soie pour exercer leur travail. Ils revendiquent un tarif unique de leur travail, un forfait, pour subvenir à leur besoin, vivre. Celle de 1786, appelé « la révolte des deux sous ». Cette dernière sera durement réprimée le 10 Août par le consulat de la ville, les prémices de la révolution. Restons sur cette période trouble (la révolution française), la révolte des Canuts de 1786 permis aux ouvriers tisseur de ce regrouper, et cela en secret. Ils éditerons des tracts, lancerons des pétitions pour mobiliser la population lyonnaise. Il faut ajouter les mauvaises récoltes et la flambée des prix et les nerfs sont à vifs. L’élite Lyonnaise sensible dans l’intellectuel politique propice aux réformes, elle débat des projets de Turgot, Maupéou, etc.… Préparant les états généraux, l’élite lyonnaise s’oppose à un groupe de modérés conduit par l’archevêque Marboeuf. Les clivages se formant prédisposent la formation des partis politique de la Révolution. La période sera très agitée, comme ailleurs, dans la ville, lutte pour la main mise sur l’Hôtel de Ville, les uns chassant les autres, cela avec les troubles sociaux, religieux qui courent dans les murs de Lyon. À contre courant de ce qui se passe à Paris, le 29 mai 1793 les Girondins renversent les Jacobins  élus en Février de la même année. En effet quelques jours plus tard, à Paris la Montagne renverse les Girondins. La rupture est inévitable et la Convention décrète Lyon en état de rébellion et envoi des troupes pour la mater. Pendant que Kellermann avance avec ses troupes, des procès ont lieu et Charlier et ses amis seront condamnés et exécutés. Louis François Perrin, (Comte de Précy), organise la défense de la ville en édifiant des bastions et fort d’une armée entre 12000 et 14000 hommes. Le siège de la ville commence le 7 août, le blocus total ne sera actif que le 17 septembre suivant. Kellermann devant la forte résistance de la ville décide de canonner la ville pour démoraliser les habitants, rien n’y fait, il est remplacé par Doppet, il bénéficiera dès son arrivé d’une trahison qui lui ouvrira les portes de Sainte-Foy-Lès-Lyon et sans verser une goute de sang, une brèche est ainsi ouverte. La ville capitulera le 9 octobre 1793, Barère s’en vantera. C’est à ce moment que le sieur Fouché fit son apparition sur la ville laissant un souvenir ensanglanter. Barère voulant punir la ville pour sa rébellion, nomma Jean-Marie Collot d’Harbois, Montaut pour mette la ville dans le droit chemin, Fouché un peu plus tard les rejoindra, trouvant la guillotine trop lente pour effectuer les sentences, il décida de mitrailler les condamnés à coup de canons sur des dizaines de ceux-ci. 1683 ainsi passerons sous ses fourches. Cela lui valut le surnom de « mitrailleur de Lyon ».
De cette tranche d’histoire il faut aussi parler de l’édit de Chauny (1595) par Henry IV, auquel Lyon n’échappa pas.  Un consulat restreint pour mieux contrôler la loyauté d’une ville ligueuse. Quatre échevins, présidé par un prévôt des marchands. L’élection du consulat est soumise à l’aval du Roi, il peut s’assurer ainsi d’avoir des hommes fidèles. Cela dura durant deux siècles. Pour renforcer aussi son pouvoir, un gouverneur militaire, à Lyon il est l’influence du Roi sur le choix des membres du consulat.
   La ville est connue dans l’Europe pour sa soierie, renforcé par Octavio Mey qui en 1655 inventa le lustrage de la soie qui  augmenta le brillant de ce tissu.
Dans l’édition, Rouen et Paris étaient ses plus grandes concurrentes, Paris obtenant même les privilèges d’éditer que Lyon perdit. Cela ne l’empêcha pas de continuer…mais plutôt dans l’art de la contrebande plus lucrative !
  Le grand commerce, la banque sont à Lyon chez elles, la ville a une élite puissante et dynamique, le tout porté par ses quatre grandes foires annuelles.
 Avec le temps, les banquiers et marchands finissent par perdre leur prédominance dans le consulat au profit des maitres soyeux.
Au cour du 18ème siècle la ville s’agrandit, la population afflue obligeant à de nouvelles constructions, raser, construire des immeubles de 4à 6 étages vers les Terreaux, De grandes bâtisses autour de la place Bellecour.  Le quartier bancaire quitte celui au Change pour la rue Mercière.

Jacques-Germain Soufflot, architecte, en 1750 fera éclater un nouveau quartier au-delà des remparts, le quartier Saint-Clair. Il y construira un Théâtre, fera un premier Opéra à Lyon, dessinera L’Hôtel-Dieu.
Antoine-Michel Perrache dans les années 1770 eu l’idée d’assainir la pointe de la presqu’île au-delà des remparts d’Ainay, afin de la rendre constructible. Il ne verra pas son projet, qui fût terminé au XIXème siècle.
Pour finir cet aperçut, Jean-Antoine Morand ce lança dans l’établissement du quartier des Broteaux, Son œuvre sera à peine entamé à l’aube de la révolution.


 
L'amphithéâtre des 3 Gaules
Sur ls pentes ed la Croix-Rousse
Lieu où Ste Blandine fût offerte aux lions.



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