Ils se séparèrent. Hubert alla vers le navire, Benoît à la rencontre des deux autres compagnons de voyage. Il parla à Malvoisin qui parti sur le champ chez un grenetier fourrager où il fit les achats nécessaires pour le bien des chevaux. Pailles, foin, avoines, barriques d’eau et signala qu’il fallait livré au transporteur le « Ligura » cette après-midi, au plus tard à l’aube demain. Le nom du navire évoque sa région d’origine ou bien simplement l’exotisme commercial voir encore celle du propriétaire issu de cette province italienne, quoi qu’il en soit, nous ne le saurons pas. Sur sa proue l’effigie dorée représentant Ino, déesse de la mer calme, protectrice des marins pour naviguer dans les meilleures conditions.
Le soir nos quatre amis fêtèrent l’événement, oh ! pas une beuverie à en être malade, certes, quelques pintes de vin, mais surtout passer un instant agréable en compagnie de galantes dans un lieu de plaisir. Au cœur de la nuit ils retrouvèrent les chambres de l’auberge. Tôt au matin, ils règlent la note et après un bon déjeuner le cortège se dirige vers l’embarcadère. La commande pour les chevaux est en train d’être agencée dans un coin de la cale qui est dévolue aux équidés, le capitaine a prévu des bacs pour récupérer leur urine, il faut éviter de pourrir le plancher. Malvoisin arrange le pailler, les chevaux sont attachés, on ne peut pas dire qu’ils soient rassuré, le cocher leur parle, les caresses pour les détendre, les calmer, il restera près d’eux… Les dernières marchandises sont embarquées, le carrosse ferme la marche, il est bien arrimé au milieu du pont. Les malles sont déposées dans la cabine du second, là où dormira Meunier. La mi-journée sonne sur le port, une agitation autour du « Ligura », des bites d’amarrages sont retirés les cordages que des matelots tirent à bord. Sur les vergues, les voiles sont libérées et dans un fracas tombent, se gonflent au vent, l’ancre est levée, le navire semble dériver, le quai et lui se séparent mettant fin à une union éphémère en attendant leur prochaine relation. Même si d’autres aventures les occupent entre temps. Des enfants courent au bout de la jetée et fond de grands signent aux marins qui ne manquent pas de leur répondre, Hubert et Benoît aussi les saluts. Le voilier à enflé ses joues, Éole, du moins l’un de ses fils souffle dans les voiles, déjà l’embarcadère n’est plus visible, petit à petit s’éloigne la ville portuaire que les phocéens bâtirent 600 ans avant l’ère chrétienne. C’est en ce siècle le port le plus important de la méditerranée, loin devant Gênes, la peste en 1720 fit une saignée dans ses habitants (plus de la moitié 38000 morts), en 1730 la ville retrouve toute sa vitalité et son essor. Subjugué par ce jeux, Hubert et Benoît regarde s’éteindre la côte, bientôt ce ne sera plus qu’un trait à l’horizon…
– Capitaine, vent de terre en nord-ouest.
– Bien, souhaitons qu’i s’y maintienne voir passe à l’ouest.
Cela tira de la rêverie nos deux jeunes amis. La mer est clame, le bateau semble glisser sur la surface lisse, pas une ride, c’est comme ci le vent ne venait pas caresser l’onde.
bravo Covix, car pour tenir le fil de l'histoire, tu es doué-
RépondreSupprimerun sacré travail ce livre-
bonne continuation !! bises !!
il vaut mieux, et l'histoire a une chronologie que j'ai un peu bousculé, c'est dit dans les lignes. Et en même temps je suis l'évolution de la deuxième partie. La j'ai posté pour la semaine à venir, cela me laisse le temps de construire la suite.
RépondreSupprimerJ'espère que tu as plus beau temps qu'ici.
Bonne fin de semaine
Bises