jeudi 18 avril 2013

Benoît et le grand tour (59)

 


                                                                         VI
                                                    Italie

« L’Italie est comme un artichaut qu’il faut manger feuille à feuille »
     Metternich

  Chacun de leur coté se mirent à la recherche d’un  transporteur pour Gênes. Rien, pas de bonnes nouvelles pour ces démarches. Ils restèrent sur Marseille quelques jours. Hubert et Benoît repartirent à la quête improbable d’un navire vers la Ligure. Ils voient un gros navire marchand qui est en train de chargement, Hubert part à la rencontre du Capitaine. Ils discutent, Benoît fini par remarquer le geste de l’officier qui indique un bâtiment commercial. Au passage, le marquis le prend et ils se dirigent vers le comptoir d’un armateur. Hubert prend contact avec le patron des lieux, discute, Benoît écoute, la discussion est longue, animée, mais pas houleuse. Un accord semble concrétisé, l’armateur et le jeune marquis se tapent la main, Hubert vide une bourse sur le comptoir, le caissier l’encaisse et couche sont montant sur un registre.
– Ah ! Benoît, nôtre destination change un peu, oh !!! pas de beaucoup. Faute de liaison avec Gênes en ce moment, mais le navire que nous venons de voir sera en mer demain pour Portofino, c’est un peu plus au sud, nous y débarquerons. Il me fallut convaincre l’armateur, car en principe les passagers ne sont pas admis, parfois si il y a une ou deux cabines disponibles, c’est réalisable.
– Oui, c’est évident, cela manque de voiliers pour voyageurs.
– C’est certain.. et j’ai rétorqué que nous ne poserons pas de problème. Les chevaux en cale, le carrosse sur le pont bien amarré, j’ai dis que deux d’entre nous pourraient y dormir.
– Bien vu.
– L’armateur dans ces conditions accepta le marché. Demain matin ils chargerons le carrosse et les chevaux, je vais demander à Malvoisin de s’enquérir de quoi soigner les équidés, il restera près d’eux durant la traversée, reste Meunier, lui partagera la cabine du second. Le carrosse sera pour nos jeunes os. Tu n’y vois pas d’inconvénient ?
– Non…, bien au contraire.
– Je m’en doutais (léger sourire), je vais voir le capitaine et lui confirmer notre présence, vas à l’auberge et donnes les instructions au cocher.
– C’est comme si cela était fait.




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