jeudi 11 avril 2013

Benoît et le grand tour (52)

 

 Le carrosse du comte rentre dans la cour du Palais Sanssoucis… la Comtesse, son mari, le fils et nos deux amis en descendent et se dirigent vers la porte qui accueille les invités de cette soirée. L’aboyeur annonce chaque arrivant…
la Comtesse et le Comte de Burestein et leur Fils.
Le Marquis de Pompiac et messire Chaudeur.
Le Comte de Ravensbruck et  la Comtesse De Hesse.
….
 Des salutations appuyés, pour les uns et pour les autres un petit signe de tête. Parmi la cour présente, nos deux français font leur effet, les femmes en particulier, les jeunes filles ne sont pas loin de se pâmer pour eux.
 Le roi Frédéric fit son apparition, remontant depuis une porte dérobée vers le lieu où il doit trôner cette réception. Au passage les marques de révérences envers la majesté. Quelques mots par ci, par là envers des courtisans bien en vues. Il s’arrêta à la hauteur des Burestein, ayant remarqué les deux français, nouveaux visages aussi pour lui.
Monsieur le comte, présentez moi vos jeunes protégés.
Sir… Je vous présente le marquis Hubert de Pompiac et le sieur Benoît Chaudeur, tous deux en voyage sur le grand tour.
– Ah ! Les amants de Vérone, quelle belle histoire.
– Oui, Sir.
 Le roi reprit son parcours, non sans rejeter un œil vers les deux jeunes hommes. Chacun avait traduit les propos « Ah ! Ce sont les amants de Potsdam » laissant ainsi faire savoir sa connaissance de ce drame qui s’était déroulé dans l’Hostellerie.
 Après quelques échangent, le roi ouvrit le bal avec une jeune personne de la gente féminine, geste qui ne trompait personne. La cour n’attendait que ce moment pour se distraire, menuet, sarabande, chaconne… sont à l’honneur. Un orchestre de vent ponctue les mouvements de ces différentes danses. Nos jeunes n’eurent pas de mal à trouver des cavalières. Benoît avait apprit quelques pas, ce qui le rendait moins gauche dans la démarche. Les jeunes filles très attirées par leur beauté et l’exotisme du français. Ils passent deux bonnes heures à danser en oubliant pas de faire tourner la comtesse dans une chaconne.        Le comte fini par quitter l’assemblée, comme l’avait fait quelques courtisans. Le roi lui même avait retrouvé ses appartements, laissant ses invités s’amuser, il fit des apparitions une fois ou deux avant de ne plus se montrer.




2 commentaires:

  1. Bonsoir Covix,

    Voici nos héros présentés au roi. Que de chemin parcouru dans ce grand tour....

    Bonne soirée... royale,
    Amitiés.

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    1. Privilège de la noblesse pour éduquer sa jeunesse.
      Bonne soirée... le menuet est de la fête.
      @mitié

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