mercredi 14 mai 2014

Benoît ….(40)


‘‘La trace des amants…’’

  Dernière nuit à Rome, demain s’ouvre les portes de la voie vers Venise, avant un passage dans la ville des amours impossible.
  Vérone n’est-elle pas la ville par excellence qui représente le bel amour et la dureté de le vivre. Shakespeare nous l’a conté dans sa pièce Roméo & Juliette. Elle l’est pour nous, amour pour les uns montré du doigt, pour les autres à cacher tout en l’acceptant, une troisième catégorie plus en phase avec l’humanité partage notre difficulté d’être et nous apporte son soutien, je ne parle pas de conception politique où les libertaires opposés comme il se doit au mariage manifeste au coté des associations L.G.B.T.I, un positionnement plutôt politique contre la droite radicale, la bêtise avilissante des religions. Où est la réflexion, ouvrir les œillères pour mieux voire le monde qu’ils partagent. La chose de l’amour se limite à la procréation, comme au temps pas si lointain où les mariages dans notre pays étaient encore arrangés entre les familles. Le sabre et le goupillon au dessus d’eux carcan esclavagiste d’un pouvoir surnaturel inventé par l’homme pour assurer sa domination sur lui.
Posons nous la question « si Dieu créa l’homme à son image ». Qui l’enfanta… Un autre être encore plus puissant ! 
On nous le dit, il est amour. Platonique ! J’en doute, spirituel c’est aussi les écrits de l’homme qui nous le disent, une fable pour asseoir son pouvoir. Regardons derrière le miroir dont l’étain nous renvoi l’image de nos corps. L’image en face de nous est en quelque sorte virtuelle, car ce n’est pas nous, elle montre ce que nous croyons être non pas ce que nous voudrions être… Comme dans Orphée, passons le miroir, le physique ne change pas, l’esprit reste en nous, l’image en reflet nous regarde absente de toute réflexion sur se qu’elle regarde, elle avale l’impression, ne la gère pas.



 A suivre. (photo du web)

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