lundi 26 mai 2014

Benoît… (50)


 Les conditions du voyage n’était plus les mêmes qu’au 18ème siècle, les routes goudronnées nous les avalons.
 Râ a déposé son bilan, il est au repos de ce côté-ci de la planète, brillant de tout son éclat vers l’ouest qui attire encore bien des rêves de conquêtes. Un superbe coucher de soleil baigne de ses variations autour des rougeurs sur les cimes alpines.

  Vienne est là, nous trouvons de quoi installer les tentes dans le camping municipal. La cafétéria satisfera notre appétit avant de passer une première nuit sous la toile.
  Après nos ablutions, nous sortons en ville, un passage par un établissement où nous prenons un copieux petit déjeuner autour du café viennois. Puis nous prenons la température de la ville, ce n’est pas qu’elle soit malade, faisons connaissances avec ses festivités, visitons l’Opéra, imaginons la rencontre entre l’Impératrice Marie-Thérèse d’Autriche et nos prédécesseurs. On a du mal à imaginer qu’un pan de l’histoire de l’Europe s’y joua ! Enfin c’est une contribution modeste que l’on ne retint pas, cela reste dans les carnets, la mémoire de nos familles. Point de trace de Gustave-Adolphe à l’horizon. Schönbrunn aura droit à notre visite, si les combles abritent des studios d’étudiants ou quelques appartements du personnel chargé de veiller à la vie du château. Nous retrouvons les fantômes de cette soirée à laquelle notre sang participa. Nous visitons aussi l’église où repose les Habsbourg.
Une chose que nos anciens ne savourèrent pas, le Sachertorte, un fameux gâteau au chocolat fourré à la confiture d’abricot. C’est au salon de l’Hôtel Sacher que l’on ne manqua pas ce délice. Ce dessert fût confectionné en 1832 par Franz Sacher pour le prince Klemens Wenzel von Metternich.
 Si les discothèques accueillirent nos trémoussements, les bals traditionnels avec les valses lentes, polka reçurent aussi nos visites. Un souvenirs qui restera avec nos costumes loués afin d’être dans l’esprit de ces moments. Il va s’en dire que nous avons pris quelques rudiments de ces danses dans une salle de cours avant de nous lancer sur les parquets cirés. Je crois que nos anciens peuvent être fier de nous.

  Le charme de la capitale autrichienne touche à sa fin et la route du retour s’opère via la Suisse, mais avant une mini-croisière sur le Danube s’impose. Escapade entre Budapest que nous avons rejoint en car et Vienne par les flots pas si bleu que le dit la valse de Strauss, nous ne pouvions pas manquer ce passage.
Comme nos anciens la région des lacs en Helvétie supporta nos regards, nos pas. Lausanne sur les rives du Lac de Genève, le franchissement de la frontière par Ferney-Voltaire, traverser le pays de Gex, prendre l’autoroute à Bellegarde, sont long ruban nous porta vers la Paris.

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