mercredi 14 mai 2014

Rêves d'Automne!

Rêves d'Automne!

Les larmes du ciel forment un miroir sur le bitume,
Où la ville exprime son amertume,
Elle se dit vilaine et remplie de peine,
Mais elle ne remarque pas les reflets de sa beauté,
Écoute plutôt la chant des quatre roues en déveine,
S'étonne de celui d'une boite de conserve, ode qui chut suinté,
Étirement tricolore sur le sol brillant au bord des carrefours,
Fini à son regret, le temps où dans ses rues était le four,
Vestes , manteaux, remplacent tee-shirts ou chemisettes,
Promeneurs en bord de Rhône, à Lugdunum sa croisette,
L'automne glisse ses jours entre les maisons,
Et pare les rues de belles couleurs de sa saison,
Ensoleillé par l'été indien et doux comme celui de la Saint-Martin,
Qui dans ses brumes s'habille en fantôme le matin.

Dans l'agitation de l'Aquilon, tu ébroues ta chevelure,
S'envol ta mousseline qu'il brosse sur ta pelure,
Divagation au son de la harpe tendue entre ciel et terre,
S'accrocher, contre le vent pour ne pas être en terre,
Rêve d'être la feuille dorée en partance vers d'autres horizons,
Sourire mélancolique invitant à la déraison,
Accroches toi aux bras de la balançoire,
Éole au souffle si fort t’emportera dans son histoire,
Que nul ne dérange ces pas sur tes trottoirs,
Emballement de l'esprit dans cet amusoire.

Je regarde dans cette fausse nuit,
Des signes de Colombine,
Comme Pierrot sur le croissant de lune point ne m'ennui,
A chercher l'amitié, l'amour sur ce fil qui s'embobine,
Contemplation des rêves qui s'évadent entre les rideaux de pluie,
Partir dans le désir de ce corps sous les gouttes qui luit.

Aux effluves des anciennes usines en mémoire,
Résonne le drapeau rouge sous les pas sur les trottoirs,
L'automne comme son antipode porte le son de la révolution.
Réveil d'espoir pour la nation.
Rêve d'automne de maître nature au pinceau agile color la toile,
A chaque jour qui passe change le voile.

.../...


Rêve de la virilité d'Éole tout au long des jours,
Donnant sa fougue amoureuse sans détours,
Puissance d'orgasme en son chant, hurlant,
A nos âmes apaisées dans se long corps à corps brûlant,
Grand amoureux, tu dénudes et enveloppes les êtres tendant les bras plein de désirs,
Déchirement de l'effeuillage jouisseur sans le saisir,
Les larmes de pluie habillent de perles les corps enlacés,
Rêve d'une descente en enfer, peur du chassé,
Oser, désirer, prendre ces corps apeurés,
Qui geignent dans ton courant d'air épuré,
Automne écoute le brame que lance la forêt,
Automne aime le regard de la biche en arrêt,
Automne pleur tes larmes nourricière sur nos âmes,
Automne jouit des couleurs que tu donnes à l'être infâme.

La plume de l'oiseau s'envole avec les feuilles,
Comme l'amour que l'on effeuille,
Automne qui étonne,
Automne sentiment monotone,
Automne à la musique Tzigane,
Automne loin du chant de Salangane,
Fier et vigueur... Automne,
Amoureuse et douce... Automne,
Chantonne,
Automne...

Covix-lyon©10/11/2011

REFLETS!

COMME UNE GRANDE COQUETTE,
S'AMUSANT DES REFLETS À MES MIRETTES,
VERTIGES DES DE NOVEMBRE
POUR LES COULEURS DE L'AMBRE...

Covix-lyon©14/11/2011





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