Conte de Mai !
L'horizon s'empourpre d'émotion,
Alors que les martinets regagnent les nids,
A la pénombre les pipistrelles font leur dévotion
Au Dieu de la nuit, se jouant d'obstacle à l'infini.
Les rayons de lune donnent à l'onde ses reflets d'argent,
A l'ombre d'un buisson se susurre à l'oreille,
Des mots, des mots qu'a mon coeur sont merveilles,
Délicats comme la butineuse au vole exigeant.
La beauté du soir te rends poète et à l'âme en fête,
Entre étreinte et effeuillage de marguerite,
La sensualité de tes lèvres sur la chair en quête,
fausse résistance et vrai désir à ton rite.
Idylle du moussaillon grimpant à la mâture,
Au corps qui ensorcèle,
Répondant aux chants d'Éole et aux sourires de Ra,
Courir à cette invitation de voir la belle,
Escale au port de la vie, chante la ritournelle,
Au regard, la belle ses sentiments ne dévoilera,
Elle ne livre pas son secret,
Au calice de ses pétales, je boirais les effluves de l'amour,
Devant sa robe si fragile, rester en arrêt,
Des yeux, la caresser, la dévorer, lui faire la cour.
Du poème de Ronsard, j'ai vu la rose éclore,
Effleurer son bouton ensoleillé,
Étreinte spirituelle, charnelle qu'on déflore,
A la lueur du jour entrebâillé,
Multicolore beauté, tu offres les sens,
Appel à la jouissance,
Douce chair de velours à déguster sans retenu,
Voluptueuse amour reconnu,
Oh! mignonne, en trois branches tu nous dit,
Bouton, tu t'épanouies et rends la vie,
Roses tu souffles tes pétales à nos coeurs,
Roses tu souffres de nos malheurs,
Roses, tu jouis de nos bonheurs,
Tu es l'âme de nos coeurs.
Covix-lyon©21,29/05/2012
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foto de moâ!
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