vendredi 16 mai 2014

Tu…

Tu….

La maison est morte depuis vingt ans,
Devant sa porte, pas d’amant !
Des pas, marche robotique des corps,
Leurs isolements à l’esprit point mort !

Eternelle tromperie de l’Homme sur les Hommes,
Face obscure étalant son ombre,
Dans laquelle on sombre,
Chemin d’avenir à l’Ether sombre.

Gaïa ! Tu le sais,
Le laboureur connaît ta vertu,
Terre nourricière qu’il sait respecter,
Luttant contre l’infamie de l’argent,
Rendant joyeux ceux qui pourrissent tes veines.

Gaïa ! Tu le sais,
Le pêcheur aime tes fruits marins,
Nourriciers qu’il sait respecter ta vertu,
Filet plombé par la cupidité de l’argent,
Rendant joyeux ceux qui pourrissent tes veines.

Ta maison est morte !
Nous sommes des zombies,
Marcheurs lobotomisés,
Sur l’écran des jouisseurs qui pourrissent tes veines.

D’un saut de fourmis à celui de l’écureuil volant,
Bond de kangourou se creuse le sillon,
Au plus profond de ton corps,
Plaie d’une blessure à jamais cicatrisée.

La conscience de l’espoir dans l’âme,
De bonnes volontés,
A la sagesse opposée,
De ceux qui jouissent du pourrissement de tes veines.

Mur végétal au Sahel,
Redonnant à la terre l’âme nourricière,
C’est ici la survie,
Captation outrancière au cœur du désert,
Végas, Sodome modern de ceux qui jouissent du pourrissement de tes veines.

Accaparement, avidité, vampirisme destructeur,
De ta beauté bleue au cœur de la voie lactée,
Que jamais ne vienne, à l’image de l’antique,
Le chœur des pleureuses sur ta tombe ! Orange bleue,

Un jour, une nuit à la belle lune blanche,
Étincelante comme un diamant,
S’engloutira ceux qui jouissent du pourrissement de tes veines,
Apocalypses, ton arme,
De lui sortira le Phoenix,
Renaissance des belles âmes pour la vie,
Verdoyantes prairies,
Aux visages fleuries,
Seront ton sourire,
Honnête laboureur, pêcheur,
Œuvre sacrée, ornera l’orange bleue,
De l’auréole de vie.

Covix-lyon©16/05/2014


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