jeudi 1 mai 2014

La gare des impressions !




La gare des impressions !

Le train entrait en gare,
Avec son cortège de désolation,
Le train entrait en gare,
Avec son cortège de bonheur,
Le train entrait en gare,
Avec son cortège d’indifférence,
Pour lui il n’y a pas d’importance,
Il déverse les corps décharnés en retour d’un voyage,
A l’origine du sens unique,
Rescapés d’atrocités dont l’homme s’est enorgueillit.

Regard passant sur l’étreinte de deux âmes amoureuses,
Ou pas, se retrouvant après une trop longue absence,
Le bonheur pour les uns de retrouver un parent,
Un ami, une amie qu’on imagine mal de ne pas revoir.

Le bonheur de celui, celle, qu’on attend au retour,
D’un séjour insouciant dans les Cyclades,
L’indifférence passe entre deux voyages aux sens opposés,
Passage entre le monde visible,
Rendu en murs invisibles.

Le train entre en gare,
Avec son lot de satisfaction,
Le train entre en gare,
Avec son lot de contradiction,
Le train entre en gare,
Avec son lot d’imperfection,
Déversant sur le quai les bagages surchargés,
De sentiments complexe aux regards vaseux,
A la vie tourmentée, porteuse d’amour,
D’hypocrisie, d’insouciance, de jouissance, de perversité,
De destruction, de chagrin, d’amertume, d’appétence, d’ambition…
La valise croule sous le poids des comportements factice,
Des images où elles s’exposent,
Le contenu plus réel, plus difficile, plus injuste,
Fige l’instant d’égalité sur le noir des quais,
Déversant les milles pattes éphémères,
Des voyageurs aux sentiments partagés.


Covix-lyon©28/04/2014





Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire