– Pourquoi racontes tu cela ? demanda Meunier.
– Tout simplement parce que nous roulons vers Rome, traversons les terres des Etrusques, une grande nation qui s’effaça et donna sa place à celle de Rome.
– Bon, nous n’allons pas refaire l’histoire, ou les écrits de Virgile ou autre poète italien.
– Tu as raison, mais cette terre lourde de son histoire inspire ma pensée, je me suis lâché.
– Oui… bon, au prochain aire de repos ou station service, pause obligatoire, il faut remettre de l’ordre dans les circuits crânien, sinon on va finir à l’hôpital Psychiatrique…
– Justement, la prochaine est annoncée, la pause nous fera du bien, j’en suis sur, café ou pas, boisson en tout cas et surtout rafraîchissante, le soleil semble faire des dégâts…
– Oh ! Les mecs, si on ne peu plus délirer ce n’est pas la peine de faire un tel voyage initiatique. Ah, Hubert sais-tu que Venise regorge de bas fonds qui pourraient nous attirer ?
– Oui, Benoît, je le sais, mais ne compte pas sur moi pour de tels expéditions.
– Ce n’est pas ce que je voulais dire, moi non plus je n’ai pas très envie de nous perdre dans ces lieux.
Je remarquais le visage de Franck qui rosi légèrement, aurait il des idées coquines qui galopent dan sa tête ! Hum ! ce mec est vraiment étonnant. Jérôme arrête l’auto, nous en descendons, dégourdissons nos membres avec quelques étirements, quelques mouvements d’assouplissements. Nous entrons dans ce commerce, débit de boisson, repas, boutique à souvenirs, du commun, nous prenons de l’eau gazeuse, une San Pellegrino. Puis pour repartir, c’est Meunier qui prend les commandes de la Mercédès, Benoît lui continu ses délires.
– Hé, Benoît, Tu as lu Proust, lui lançais-je afin de couper son histoire.
– Heu ! Non, je ne te dirais pas comme beaucoup que je vais m’y remettre, l’ayant commencé et abandonné, non je n’ai pas lu Proust. J’en connais un petit bout transcrit sur pellicule, je ne peux pas dire qu’il m’inspire beaucoup.
– Comme je te comprends, pourtant c’est un auteur majeur de la littérature national.
– En dehors du personnage, je crois que Céline me semble plus intéressant, bien que je ne puisse l’affirmer, n’ayant pas lu une de ses œuvres, simplement à ce qu’en disent des critiques littéraires, on ne va tout de même pas parler bouquin…
–… Tout comme tes délires, passons à autres choses.
Meunier et Malvoisin lancèrent leur approbation.
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A suivre
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