Onde des maux !
L'onde tumultueuse des maux qui déverse ses flots sous les ponts de l'histoire. Elle coule tantôt comme un torrent vers l'océan de l'oubli ou bien avec lenteur feignant d'être transparente cherchant dans son présent sa non existence.
Chaque jour apporte une lumière, dévoilant peu à peu, cette fausse transparence en affichant l'ombre de ses fourberies sur les murs de la ville. Pas seulement cette image aux contours flous au centre encore bien sombre, mais aussi ses pas feutrés qui se veulent ici passer sans bruits; dans la longueur de l'histoire bien des silences en sont le bruit.
Devant l'invraisemblable, l'érudit savait, mais point n'y croyait ou cruel parfois... les puissants castraient le langage, éradiquaient les gestes de l'écriture ainsi ne se couchant plus sur le parchemin.
Le siècle passé n'échappe pas à la règle, silence sur ces poilus qui comprenaient que tuer ceux d'en face ne servait à rien mais furent condamnés à être fusillés... ceux de Craonne... Attendre que l'onde de cette supercherie arrive comme un ressac, onde jaillissante de la source d'humanité.
Plus près encore... le barbarisme d'outre Rhin porté par la parole d'un homme à son zénith, le plus grand des maux que l'humanité ait connue. Les hautes sphères en avaient connaissance, n'osaient y croire, laissant faire... éviter le pire par des bombardements sur ces camps de la morts!.... témoignage à venir...
Ces villages indochinois passés au napalm pendant nôtre guerre là bas, mit dans le coffre du silence dont la lourde porte laisse parfois un rayon de lumière...Madagascar, ayant le tord de vouloir couper le cordon ombilical de la colonisation, rejoint ce monde du silence...
Une exception...la guerre du Vietnam.. par les américains... émue, troublé par ces horreurs... son peuple en devint un pôle d'opposition, apportant la fin d'une certaine Amérique...
Chez nous encore, la savoir faire de la bataille d'Alger avec l'art du questionnement dont l’inquisition pourrait rougir. Et durant ce temps, les envies de libertés du peuple Camerounais étaient balayé, étouffé.. avec son cortège de silence...
Entre les rives, aux couleurs harmonieuses du rouge et du noir, coulent l'onde des maux.
Drapé dans un voile blanc immaculé, postée en ses chemins de hallage, regardant passer ces flots tumultueux, tendant les bras porteur de la ligne...
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Ces êtres androgynes, sveltes, tout en souplesses, éclatants de beauté nous apportent dans un ciel où les nuages s'écartent, comme la mer rouge devant les hébreux, pour laisser passer les rayons d'un soleil radieux illuminant ces corps incertains.
Écoutes, le sifflement de la ligne volant dans l'éther.
Écoutes, le poids de l'hameçon s'enfonçant dans l'onde de cet enfer.
Regarde le sourire sévère
Des pêcheuses de l'oubli.
Covix-lyon©26/09/2011
Sur la plage!
Contemplation de longues secondes devant ce tremblement de terre, chute de hautes murailles... J'avais oublié que cette montagne de sable, au regard de l'insecte, craquait sous l'effet conjugué de la chaleur troublante du soleil et les caresses d'Éole. Grain après grain chute le temps comme le sablier marquant le sien...
Covix-lyon@17/10/2011
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